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samedi 28 juin 2008

Stanley Cavell, la Projection du monde

J'ai ouvert la page de Stanley Cavell. Elle est organisée autour de deux parcours de lecture :
1. Le risque du cinéma, c'est de comprendre autre chose ou plus que ce que le film raconte.
2. Nous ne savons pas situer ontologiquement la photographie : ce n'est ni la chose elle-même, ni une représentation.

mardi 17 juin 2008

Joël de Rosnay, L'homme symbiotique.

Quelques propositions sur ce livre déjà ancien (1999), dont celle-ci :
- Avec les réseaux qui mettent en relation directe le cerveau humain et les ordinateurs, le mouvement vers l'avènement de l'homme symbiotique est engagé.

Ernest Namenyi, l'esprit de l'art juif

On trouvera quelques propositions issues de ce livre ici.
Voici également deux parcours :
- La stratégie de l'art juif par rapport aux images, c'est de créer des oeuvres qui ne soient pas des idoles,
- L'art juif traduit les promesses messianiques.

Jean-François Lyotard - Duchamp et le postmoderne

J'ai "idixé" deux textes de Jean-François Lyotard :
- Les transformateurs Duchamp,
- La condition post-moderne,

En attendant un travail plus complet sur Duchamp, voici quelques parcours tirés de la Condition postmoderne :
- L'incrédulité à l'égard des métarécits caractérise le postmoderne,
- Le lien social observable est fait de "coups" de langage,
- La science postmoderne produit non pas du connu, mais de l'inconnu,
- Aujourd'hui le savoir n'est plus transmis pour lui-même, mais en fonction des compétences qui le légitiment.

vendredi 6 juin 2008

Idixation de "La vérité en peinture"

J'ai mis pratiquement deux ans pour travailler ce livre de 436 pages, publié en 1978, qui comporte quatre, voire sept éléments différents.
- un avertissement,
- un texte intitulé Passe-Partout écrit en 1978. Ce texte renvoie à un article d'Hubert Damisch publié en 1977 dans Macula.
- 1. Parergon, texte composé à partir d'un séminaire commencé en 1972 et partiellement publié en 1974, divisé en quatre parties :
- I. Lemmes
- II. Le parergon
- III. Le sans de la coupure pure
- IV. Le colossal
- 2. + R (par-dessus le marché), un texte rédigé pour une exposition de Valerio Adami intitulée le Voyage du dessin (mai 1975).
- 3. une présentation du travail de Gérard Titus-Carmel pour une exposition au Centre Pompidou en mars-avril 1978, sous le titre de Cartouches,
- 4. Restitutions de la vérité en peinture, à propos du commentaire fait par Meyer Schapiro du texte de Heidegger, L'origine de l'oeuvre d'art, et des souliers de Van Gogh. La première partie de ce texte est parue dans le numéro 3/4 de la revue Macula (1978), à l'intérieur d'un ensemble intitulé Martin Heidegger et les souliers de Van Gogh. Ce texte, écrit sous la forme d'un polylogue dont toutes les voix sont celles de Jacques Derrida, donne son titre au livre et le clôt. Il fait le lien entre la première partie (Kant), les artistes (ceux déjà cités + notamment Cézanne) et l'ensemble.
- le dernier élément a été publié séparément en 1975 sous le titre Economimesis. Si l'on examine son contenu, il pourrait être intercalé dans le présent recueil après la page 135.

Derrida explique qu'il aurait souhaité intituler ce livre Du droit à la peinture. Pourquoi ne l'a-t-il pas fait? Pourquoi a-t-il préféré cet extrait d'une lettre de Cézanne à Emile Bernard : Je vous dois la vérité en peinture, et je vous la dirai? Parce que le titre aurait été trop ambitieux (p4)? On peut en douter. Disons qu'il aurait été trop unificateur. La vérité en peinture peut s'entendre dans au moins quatre sens, et beaucoup plus encore, de même que le livre est divisé en quatre parties, et même plus, et qu'il est le prolongement d'un autre recueil, La Dissémination, qui contient aussi quatre articles (pas moins). Quatre est le chiffre derridéen, celui de la supplémentarité - or justement la peinture vient en plus, celle de Cézanne, celle de Van Gogh, celle d'Adami, sans parler des boîtes de Gérard Titus-Carmel, de leurs titres et de leurs cartouches qui mettent à mort leur modèle.

Quand Jacques Derrida s'expose à la grande tradition de l'esthétique, on peut s'attendre à ce qu'il la prenne par ses marges. Le lien entre Kant / Heidegger et la formule que nous proposons à partir de ce texte : Il y a oeuvre d'art quand la différance est impossible à arrêter ne va pas de soi. Comme le parergon, les marges de l'oeuvre sont doubles. Elles soutiennent et débordent. Elles font trait, mais se retirent. L'oeuvre, à son tour, ne se reconnaît comme telle que dans l'espacement.