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mercredi 28 janvier 2009

Lacan, le regard et le tableau dans le Séminaire XI

J'ai travaillé sur les séances 6 à 9 de ce séminaire, qui sont consacrées au regard comme objet (a), à la peinture et à la fonction du tableau. Pour se voir, le sujet dépend du regard de l'autre, et c'est avant tout ce regard qu'il cherche dans le tableau.

Parcours de lecture :
- Pour qu'il y ait peinture, il faut que je sois regardé : que le tableau soit dans mon oeil, et que moi je sois dans le tableau]
- "Je me vois me voir"; c'est ainsi que le sujet du cogito croit saisir l'objet insaisissable d'où dépend son fantasme : le regard]

Propositions :
- Le visible dépend d'un regard qui préexiste à l'oeil : "Je ne vois que d'un point, mais je suis regardé de partout"
- Le tableau est la fonction où il appartient au sujet de se repérer comme tel
- Pour repérer son désir sur l'image-écran, le sujet humain en joue comme d'un masque au-delà duquel il y a le regard
- Dans les "Ambassadeurs", Holbein rend visible le sujet comme néantisé : objet anamorphique = tête de mort = objet (a) = le -phi de la castration
- La fonction du tableau, c'est de donner l'image apaisante d'une complétude qui se referme
- Il s'agit dans la perspective géométrale de repérage de l'espace, et non pas de vision
- Dans son essence, le visuel n'est pas réductible à la construction spatiale qui constitue la vision
- L'expressionnisme se situe dans un appel direct au regard
- Dans la perspective classique, le sujet est manoeuvré, appelé, pris dans le tableau, son désir est capturé dans le champ de vision
- Le trompe-l'oeil nous capture, car il se donne pour autre chose que ce qu'il n'est

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