Cette conférence prononcée le 16 octobre 1996 au MOMA de New York a été publiée en 2002 sous ce titre, Artaud le Moma, qui joue sur le surnom qu'Artaud s'était donné à lui-même, Artaud le Mômo. Il y est question d'Artaud, bien sûr, et aussi du musée, et aussi du rapport ambigu qu'Artaud entretenait avec le musée et la muséification. Les propositions que nous en avons retirées sont lisibles à cette adresse. On pourra aussi lire les parcours de lecture :
- L'oeuvre d'art est un acte de maladresse volontaire, un coup dissonant que redouble une consonance qui la fait vivre et survivre;
- Exposer une oeuvre, l'archiver dans un musée et dans l'histoire de l'art, c'est l'ex-poser aux coups et à la différance sans lesquels il n'y a pas de regard.
Désormais les quatre textes de Derrida sur Artaud (deux dans L'Ecriture et la Différence, Forcener le Subjectile et celui-ci) ont été "idixés". On en trouvera des lectures associées à celle d'autres textes dans les trois parcours suivants :
- Derrida, Artaud,
- Derrida, le subjectile,
- Derrida, le musée.
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