Yves Michaud n'a pas de sympathie particulière pour les milieux officiels de l'art; il aurait même plutôt tendance à les rendre responsables de quelques'uns des maux de l'art contemporain : élitisme, esprit de chapelle et conformisme. C'est ce qu'il appelle l'art institutionnel, qui n'a (selon lui) pour légitimité que le respect autiste de ses propres procédures. Il est difficile de lui donner tort! mais difficile aussi de se contenter de cette explication unique de la perte de contact avec le public. D'ailleurs il le reconnaît lui-même, l'art n'est pas réductible à un seul courant, il est multiple, comme le sont les goûts et les normes.
On trouve ici l'ensemble des propositions établies pour l'idixation de ce texte.
Parcours de lecture :
- En art, la pluralité des systèmes de valeur est devenue une norme et une valeur
- L'expérience de l'art institutionnel est conventionnelle : "est de l'art ce qui suit les procédures de l'art".
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